[font=verdana,arial,helvetica]La Princesse est devenue hier Ambassadrice spéciale de l'Unicef
BRUXELLES Elle a dit oui ce vendredi, en remettant aux représentants de l'Unicef Belgique le titre de docteur honoris causa de l'Université d'Anvers. La princesse Mathilde a déclaré, dans la foulée, qu'elle acceptait de devenir la Représentante spéciale de l'Organisation et d'Onusida pour les enfants affectés par le terrible virus. Comme la princesse Diana l'avait fait en son temps pour une campagne de sensibilisation de l'Unicef au danger des mines, voilà donc l'épouse du prince Philippe engagée activement sur le terrain de l'humanitaire.
«L'épidémie du sida frappe les enfants sans distinction. Je veux donner une voix à ces enfants vulnérables. Je veux susciter plus d'attention pour ce problème grandissant», a déclaré la Princesse, enceinte de son troisième enfant.
Comme Représentante spéciale, cela signifie que Mathilde va participer à des missions de l'Unicef et d'Onusida sur le terrain pour attirer l'attention du public sur le sort de ces enfants. On estime à 15 millions ceux qui ont perdu un ou leurs deux parents emportés par le sida, tandis que plus de deux millions d'enfants sont séropositifs. 500.000 en sont morts l'année passée. Et la situation ne s'améliore pas puisqu'en 2010, le nombre des orphelins pourrait dépasser les 18 millions: un enfant sur cinq dans les pays les plus touchés d'Afrique.
Pour Marc Van Boven, Président d'Unicef-Belgique, l'engagement de la Princesse Mathilde dans la campagne est «une opportunité pour tous ces enfants». Le professeur belge Peter Piot, directeur général d'Onusida que la Princesse a récemment rencontré aux Etats-Unis, s'est également déclaré très heureux: «Je suis certain que la princesse Mathilde sera un avocat convaincant et qu'elle fera la différence dans notre lutte contre le sida». Vu la grossesse de la Princesse, aucune mission n'est prévue dans l'immédiat, mais déjà les contacts sont pris avec le Palais. Pour l'Unicef, Mathilde avait déjà été marraine d'une action pour la scolarisation des filles au Congo, au Niger et en Roumanie.
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[font=verdana,arial,helvetica]N. F.[/font] [font=verdana,arial,helvetica]© La Dernière Heure 2005[/font]